Ma famille et mes ami(e)s

April 2009:

Ma famille a été et sera toujours là. Ma mère et Thuan m’ont fait du bien parce qu’ils m’ont soutenu, ils m’ont porté au sens figuré pour que j’avance. Ils me considèrent comme avant et ne me font pa

s ressentir de différence par rapport à avant l’accident. (Ma mère m’a prévu des séances d’acupuncture au Vietnam, yeahhh !! Moi, je n’y crois pas mais c’est au Vietnam, alors ça, c’est cool ). Mon père a été le plus présent des pères. Grâce à lui, la déprime a été plus légère. Je pouvais lui confier mes soucis, et vider mon sac. Ce qui est dur, pour moi, c’est que dans le passé, j’étais « normal », et maintenant je suis « normal-handicapé ». Au début de l’accident, j’avais du mal à gérer ma position. J’ai dû prendre sur moi, j’étais et suis « NORMAL-handicapé ». C’était difficile, mais maintenant j’ai compris que c’était la vie.

M'man

Mes trois frères et ma petite sœur sont vraiment géniaux, avec eux je peux discuter de tout et de n’importe quoi. Ils me parlent comme à un adulte et ça me réconforte tellement. Si je suis à Lyon et que j’ai envie de sortir, j’appelle ZeeHood ou SaRa (qui sont mes cousins). On va boire des bières ou on va chez d’autres de mes cousins. Sinon, j’appelle Jérôme et Anja, Anne Cé, Jib’s, Béber ou Trésorette et toute la smala des amis lyonnais. Nitos, Wooolteur, Mathieu, Romain, AlistEUr et Lolovitch, Edward qui sont comme mes frères et tous les amis à Paris pour me balader, visiter des choses. Ça me change les idées.

Svetlana a été admirable. Elle s’est occupée de beaucoup de choses pour moi. Au début de mon accident, j’étais un peu KO. Svetlana a monté mon dossier à la « perfection ». Elle s’occupait de mon courrier, des trucs à remplir et à envoyer quand ma mère ne pouvait pas le faire. Elle a pris des RDV pour moi, écrit à la COTOREP (si ce n’était pas grâce a elle, je n’aurais pas d’allocation pour les handicapés), etc.

Je vais vous parler de mon ex-petite amie, Constance. Elle a toujours été présente depuis mon accident. Quand je pleurais, elle était toujours là, toujours avec son épaule. Je ne la remercierai jamais assez. Elle me forçait à sortir, a voir des spectacles, à visiter des monuments, écouter la radio… Elle m’encourageait à lire des articles, des livres, à travailler, à me cogiter le cerveau. Merci pour tout.

Aujourd’hui, je ne pourrais pas dire quelles auraient été les choses sans toutes ses personnes qui m’ont entouré. Que se serait-il passé si j’avais été seul ? Certains le sont… J’ai fait ce site internet pour partager mon histoire. J’invite les familles dont une personne proche a connu un AVC à m’écrire pour partager nos expériences, impressions…